[Fini]Petite lumière dans l'obscurité [Solo]
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[Fini]Petite lumière dans l'obscurité [Solo]
Ah, triste solitude... Je me sens tellement minuscule, seule dans la pouponnière. Enfin, seule, pas vraiment. Ma mère est avec moi, je perçois sa chaleur et sa douce odeur lactée. Je sens la mousse sous mes pattes, et la respiration lente de ma mère indiquant qu'elle dort. Les longs poils de son ventre sont doux, une douceur si pure... D'après mes souvenirs, ils sont aussi blancs. Le blanc, c'est une couleur très pure, très belle, très claire. Mes poils sont blancs. Mes yeux sont gris couleur d'orage. Et tout ce que je vois, c'est l'ombre étouffante dans laquelle je me trouve.
Je suis allongée sur le ventre, la tête sur les pattes. La pouponnière est tristement silencieuse. D'après les dires de ma mère, il n'y a a pas eu de chatons depuis des lunes. Et moi, dans une lune et demie, je quitterais la pouponnière à mon tour. La tanière qui m'aura vue naître sera de nouveau sombre et froide.
Le yeux clos, je repense à mon accident. Je me souviens de tout. L'envie d'aventures, la tanière, les odeurs de plantes, le liquide répugnant, la douleur, ma cécité...
Malgré moi, je sens quelque chose d'humide me glisser sur les joues. J'essuie mes larmes d'un coup de patte rageur.
Arrête de pleurer. Tu dois te montrer forte. Sinon, les autres chats passeront leur temps à te protéger et à s'inquiéter pour toi. Je ne veux pas dépendre des autres. Hors de question.
Exaspérée, je roule sur le dos et j'ouvre grand mes yeux. Je perçois de légères traces blanche dans le noir ambiant, signe que des rayons de soleil se faufilent à travers les feuillages de la pouponnière. Il doit être midi. L'air frais qui me parvient par l'entrée de la pouponnière m'annonce qu'un chat vient d'entrer. Une femelle. Avec une proie. Je sens ma mère bouger et se relever. Elle salue l'inconnue.
"-Bonjour, Fleur des Champs.
-Bonjour, Goutte Gelée. Comment va ta petite?
-Bien, merci. Oh, tu m'as apporté du gibier?
-Bien sur."
Fleur des Champs ronronne.
"-Bon, je dois te laisser. Prends bien soin de toi et de ta petite lumière!
-Merci. Bonne chasse!"
Fleur des Champs se lève et sort de la pouponnière. Je lève la tête vers ma mère. Une vague d'impuissance émane d'elle. Elle semble tellement triste...
"-Mange, ma chérie.
-Oui, maman."
Dans un silence de plomb, je m'approche et je prends une patte de la souris posée sur la litière de ma mère. Je m'écarte un peu et je la grignote. Personne ne parle. Encore une fois, un sentiment qui me broie le coeur m'envahit. Ah, triste solitude...
[FIN]
Je suis allongée sur le ventre, la tête sur les pattes. La pouponnière est tristement silencieuse. D'après les dires de ma mère, il n'y a a pas eu de chatons depuis des lunes. Et moi, dans une lune et demie, je quitterais la pouponnière à mon tour. La tanière qui m'aura vue naître sera de nouveau sombre et froide.
Le yeux clos, je repense à mon accident. Je me souviens de tout. L'envie d'aventures, la tanière, les odeurs de plantes, le liquide répugnant, la douleur, ma cécité...
Malgré moi, je sens quelque chose d'humide me glisser sur les joues. J'essuie mes larmes d'un coup de patte rageur.
Arrête de pleurer. Tu dois te montrer forte. Sinon, les autres chats passeront leur temps à te protéger et à s'inquiéter pour toi. Je ne veux pas dépendre des autres. Hors de question.
Exaspérée, je roule sur le dos et j'ouvre grand mes yeux. Je perçois de légères traces blanche dans le noir ambiant, signe que des rayons de soleil se faufilent à travers les feuillages de la pouponnière. Il doit être midi. L'air frais qui me parvient par l'entrée de la pouponnière m'annonce qu'un chat vient d'entrer. Une femelle. Avec une proie. Je sens ma mère bouger et se relever. Elle salue l'inconnue.
"-Bonjour, Fleur des Champs.
-Bonjour, Goutte Gelée. Comment va ta petite?
-Bien, merci. Oh, tu m'as apporté du gibier?
-Bien sur."
Fleur des Champs ronronne.
"-Bon, je dois te laisser. Prends bien soin de toi et de ta petite lumière!
-Merci. Bonne chasse!"
Fleur des Champs se lève et sort de la pouponnière. Je lève la tête vers ma mère. Une vague d'impuissance émane d'elle. Elle semble tellement triste...
"-Mange, ma chérie.
-Oui, maman."
Dans un silence de plomb, je m'approche et je prends une patte de la souris posée sur la litière de ma mère. Je m'écarte un peu et je la grignote. Personne ne parle. Encore une fois, un sentiment qui me broie le coeur m'envahit. Ah, triste solitude...
[FIN]
Patte Blanche- Messages : 14
Date d'inscription : 01/05/2014
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